Un site internet de formation pour les professionnels de santé européens

  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
Information dentaire

Le tabagisme est l’une des principales causes évitables de décès prématurés (650 000 morts par an, 14 % des décès en Europe).
 
En Europe, 29 % des individus âgés de plus de quinze ans sont fumeurs réguliers. Dans certains pays, ce taux atteint 40 % (en Grèce). Face à cette situation, pour réduire les coûts de santé en rapport avec le tabagisme et améliorer la qualité et la durée de vie des Européens, un site internet d’enseignement à distance du sevrage tabagique (e-learning), à destination des professionnels de santé européens (chirurgiens-dentistes, infirmières, pharmaciens, médecins…), a été mis en place : www.smokingcessationtraining.com/fr.
Le but de ce projet transnational (disponible en français, en anglais, en portugais, en espagnol et en italien) : renforcer les liens entre les institutions éducatives et les professionnels de santé de l’Union européenne pour promouvoir les conseils d’arrêt de tabac, fournir un outil d’e-learning qui encourage la délivrance de conseils pour arrêter de fumer, augmenter les compétences des utilisateurs à titre individuel et délivrer un certificat à ceux qui ont réalisé une évaluation en ligne, en veillant à ce que les informations proposées soient basées sur les recommandations de chaque pays.
 

Les universités européennes (dont celle de Bordeaux) initiatrices de ce site, gratuit, ont choisi le recours à internet, moyen idéal de formation continue dans un domaine où l’avancée des connaissances est rapide. Outre la simplicité et le coût relativement faible, cela permet également un fonctionnement interactif. Le matériel utilisé est une ressource ouverte (Open Educational Resource), afin de faciliter l’accès, d’améliorer l’engagement et le suivi de l’enseignement en ligne.
 
 

Moins 1 million de fumeurs en un an

Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, s’est réjouie, le 28 mai, lors d’une conférence de presse, de la baisse « historique » du nombre de fumeurs en France : moins 1 million sur un an. Selon la ministre, « ce bon résultat confirme la pertinence des choix de combiner plusieurs leviers de prévention : les actions d’information
et de sensibilisation, le prix du paquet de cigarettes, le soutien à l’arrêt du tabac ». Les données de Santé publique France montrent que la prévalence du tabagisme quotidien passe de 29,4 % en 2016 à 26,9 % en 2017 (- 2,5 points). Une décrue plus particulièrement marquée chez les jeunes hommes de 18 à 24 ans : – 9 % en un an
à 35 % et chez les femmes de 55 à 64 ans : – 3 % à 18 %. De fortes disparités régionales demeurent : l’Ile-de-France et les Pays de la Loire sont les régions où l’on fume le moins avec des prévalences respectives de 21,3 % et de 23 %. à l’inverse, dans quatre régions les prévalences sont plus élevées qu’ailleurs : Paca (32,1 %),
Hauts-de-France (30,5 %), Occitanie (30,3 %) et Grand-Est (30,1 %).

Thèmes abordés

Commentaires

Laisser un commentaire

Sur le même sujet

Santé publique

Tuberculose : rebond des cas déclarés

Après trois années de baisse, consécutives « aux mesures sanitaires et sociales mises en place afin de limiter la diffusion de...
Santé publique

Recrudescence des cas de rougeole en France et en Europe : surveillance accrue avant les JO

Au cours de l’année 2023, 117 cas de rougeole, dont 31 importés, ont été déclarés en France soit une multiplication...
Santé publique

Covid : porter attention aux immunodéprimés

Alors que pour la moitié des Français, le Covid-19 est devenu une maladie bénigne (51 %) et que pour 45 % d’entre...
Santé publique

Sport et santé orale : l’UFSBD fait le point

En cette année olympique, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire du 20 mars, l’UFSBD attire l’attention « sur le rôle...
Santé publique

Lutte contre le sida : le message aux professionnels de santé

« Alors que nous célébrons cette année les 40 ans de la découverte du virus du VIH/sida, les progrès en matière...
Santé publique

Le MEOPA, nouvel antidépresseur ?

Le protoxyde d’azote pourrait trans­former la façon de traiter la dépression, notamment pour certains patients résistants aux anti­dépresseurs usuels », indique...