Agnès Buzyn veut l’intégration des chirurgiens-dentistes dans les parcours de soins

  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
Information dentaire

La négociation conventionnelle « ne pourra pas se faire sans un dialogue constructif : celui-ci prend un certain temps, mais il avance », a assuré la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, devant le Sénat le 20 mars. Elle répondait à la sénatrice du Maine-et-Loire Catherine Deroche qui lui faisait remarquer que les négociations « tardaient » et prenaient du retard.
 
« Pouvez-vous nous dire si elles aboutiront, dans des délais raisonnables, à une convention qui traduise un consensus pour que les Français accèdent à une médecine bucco-dentaire de qualité, dans un cadre de régulation associant prévention et innovation ? », interrogeait Catherine Deroche. « Notre impératif est avant tout de répondre aux besoins légitimes des Français en matière de santé, de prévention et d’accès aux soins, a fait valoir Agnès Buzyn.
 
En matière de santé et de prévention, les maladies bucco-dentaires peuvent favoriser l’apparition, la progression ou l’aggravation de certaines maladies générales. Il est donc important que les chirurgiens-dentistes s’intègrent mieux dans les parcours de soins et de santé, en lien avec les autres professionnels de santé, et que les soins conservateurs soient revalorisés. En matière d’accès aux soins, nous nous devons de mettre en œuvre la promesse du Président de la République : le reste à charge zéro concernant les prothèses dentaires.
 
Il est primordial de responsabiliser l’ensemble des acteurs, afin de parvenir à diminuer le reste à charge sur les prothèses dentaires, tout en valorisant le travail de prévention primaire et secondaire des chirurgiens-dentistes. » Prenant acte de la réponse ministérielle, la sénatrice a mis en garde le gouvernement contre l’instauration d’un système low cost « comme c’est le cas en Espagne » et contre la mise en place d’un reste à charge qui devienne « une usine à gaz dont l’administration a parfois le secret ».
Elle a, enfin, demandé le respect « d’un maillage territorial équilibré ».

Thèmes abordés

Commentaires

Laisser un commentaire

Sur le même sujet

Politique de santé

SESAM-Vitale en chiffres

En 2023, 404 576 professionnels de santé libéraux ont facturé en SESAM-Vitale (contre 395 093 en 2022). 1,33 milliard de FSE (Feuilles de soins...
Politique de santé

Fraudes sociales : les centres de santé dans le viseur du gouvernement

« Pour la première fois, nous avons dépassé la barre des 2 milliards d’euros de fraude sociale détectée en une année », a annoncé...
Politique de santé

7,4 millions de bénéficiaires de la C2S

Depuis 2019, année de la fusion de la CMU-C et de l’ACS, les effectifs de la C2S, née de cette fusion, poursuivent leur progression...
Politique de santé

Lieux d’implantation des cabines de téléconsultation : la HAS fixe les règles

Après la polémique suscitée en novembre dernier, par la proposition de la SNCF de mettre en place dans 300 de...
Politique de santé

Assistants médicaux : objectif 10 000 en 2024

6 000 contrats d’assistants médicaux ont été signés depuis leur création en 2019, se félicite l’assurance maladie fin janvier. Elle en espère...
Politique de santé

Le Parlement européen vote la suppression des amalgames dentaires dans l’UE à compter du 1er janvier 2025

Le Parlement européen a adopté le 17 janvier, en première lecture, la proposition de règlement de la Commission européenne visant...